[Okfn-ca] Le blog des Espaces Publics Numériques de Wallonie : ReWics 2013 : Open Data, le nouvel or noir de l’économie digitale

Frederick Giasson fred at fgiasson.com
Wed May 29 20:59:37 UTC 2013


Bonjour,

> Pour votre information, un article de Belgique.
>
> http://www.epn-ressources.be/rewics-2013-open-data-hackathon
>
> Lorsque l’on parle d‘Open Dat <http://data.gov.be/fr>a, on pense à 
> l’ouverture des quantités énormes d’informations que les 
> administrations brassent pour remplir leurs nombreuses missions de 
> services publics. L’idée : les mettre à disposition de tous afin de 
> favoriser l’émergence de nouveaux services. Un exemple parmi d’autre 
> avec le portail « données ouvertes 
> <http://donnees.ville.montreal.qc.ca/> » de la ville de Montreal. Sa 
> fonction : proposer des données pouvant être réutilisées à différentes 
> fins, y compris commerciales. Pour les responsables locaux de la 
> ville, «les résultats de cette réutilisation peuvent ensuite être 
> partagés dans la communauté, ce qui crée un effet démultiplicateur. 
> Les données libérées et réutilisées génèrent ainsi des bénéfices à la 
> fois dans les sphères économiques, culturelles, sociales et 
> technologiques.  Elles sont enfin source d’économies d’échelle au sein 
> de l’administration et constitue un puissant moteur qui stimulera le 
> foisonnement d’idées, l’entrepreneuriat et l’innovation ouverte. ». 
> L’Open Data serait ainsi, selon la Commission européenne, la nouvelle 
> mine d’or de l’économie du vieux continent.

La position est noble. Le problème que j'ai avec une telle définition 
est que la prémisse est que toute l'information est déjà (bien) 
intégrée. Cependant, comme vous pouvez vous en douté, il en est rien... 
vraiment rien. Il n'y a pas de masse critique qui se créer puisque la 
majorité des fichiers publiés utilisent leur propre format (il peut y 
avoir une infinitude de format de fichier qui sérialise ses données en 
XML, CSV ou autre...). C'est le cas dans une même organisation, entre 
départements. C'est donc également le cas entre les villes et autres 
instances gouvernementales. De plus, quand fichiers sont publiés, il n'y 
a pratiquement jamais de description de comment l'information a été 
sérialisé et comment elle doit être interprété. Chaque projet est un 
îlot. Oui l'information est public, mais non elle n'est pas intégré et 
elle est très difficile a intégré également puisque l'information par 
rapport aux données elles-mêmes est très rare si existante.

L'intégration d'information coûte extrêmement cher. Si cette intégration 
n'est pas facilité par les organisations (ou le réseau d’organisations 
tel que les villes Canadiennes) qui publient cette information, la 
qualité et la quantité de projets qui vont l'utiliser sera minime et 
possiblement inutile.

Si j'ai un conseil à donner, c'est de focusser sur ces problème de 
description de l'information, de créer une information de qualité et 
bien documenté et non pas de jouer au voisin gonflable: j'ai plus de 
data que toi!

Il y a beaucoup plus à faire avec une information de qualité qu'une mer 
d'information inintelligible.


Salutations,

Fred


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